Les inondations telles que celles que connaît la France depuis quelques jours risquent de se multiplier en Europe en raison du réchauffement climatique, même si celui-ci était limité à 1,5°C, selon une étude publiée lundi.
Mis à mal par le réchauffement climatique, les glaciers des Alpes françaises ont enregistré entre 2003 et 2015 une perte moyenne de 25% de leur superficie, qui rétrécit désormais "trois fois plus vite" qu'auparavant, révèle une récente étude.
Une nouvelle étude publiée par la revue américaine Science pourrait répondre aux interrogations de nombreux scientifiques. Utilisant des procédés de mesures plus précis que ceux appliqués lors des analyses précédentes, elle affirme que le Groenland a commencé à se réchauffer il y a 19 000 ans.
L'évolution des températures sur cette immense île du nord de l'océan Atlantique provoquait la perplexité des climatologues : plusieurs études dataient le début de son réchauffement à il y a 12 000 ans, mais les diverses données recueillies contredisaient cette estimation.
La température pourrait augmenter de neuf degrés d'ici la fin du siècle et la couverture neigeuse pourrait être réduite de 30%. Il n'y a pas assez de neige au pays du père Noël. En Laponie, les professionnels de l'industrie touristique, centrée sur l'or blanc, sont inquiets. Les températures peuvent osciller entre -30 °C et des valeurs positives en quelques jours et c'est tout un écosystème qui est bouleversé. A Rovaniemi (Finlande), le village du père Noël, la neige fait vivre la micro-économie touristique en décembre et en janvier autour des fêtes de fin d'année.
VIDÉO - Les modèles climatiques auraient surestimé le taux de formation
de nuages bas, ce qui ferait monter la température globale de plus de
3 °C dans cinquante ans.
Après une longue nuit blanche, le marathon des négociations sur le climat de Varsovie s'chève sur un accord qui pose les premiers jalons vers Paris 2015.
Par Francetv info avec AFP Est-ce le début d'une sortie d'impasse ? Un accord a été adopté dans
l'après-midi du samedi 23 novembre à Varsovie (Pologne), au terme de négociations marathon sur le climat.
Cet accord pose les premiers jalons vers la conférence de Paris en 2015
qui doit déboucher sur un texte en mesure de limiter le réchauffement à
2°C. Ce texte est venu couronner plus de trente heures de
négociations non-stop dans le grand stade de Varsovie, où se tenait
cette conférence rassemblant plus de 190 pays et qui devait s'achever
officiellement vendredi.
AFP - Les climatologues n'ont toujours pas établi de lien
formel entre cyclones et réchauffement climatique, mais ils s'attendent à
des phénomènes de plus en plus violents liés à la montée de la
température des océans. Au moment même où les Philippines comptaient leurs morts, dont le
total pourrait dépasser les 10.000 après le passage du typhon Haiyan, la
19e conférence de l'ONU sur le changement climatique s'ouvrait lundi à
Varsovie: plus de 190 nations épaulées par une armée d'experts forts de
très peu de certitudes. L'étude des cyclones manque cruellement, il est vrai, de "bases de
données assez homogènes car il n'y avait pas de satellites avant les
années 70", fait remarquer Fabrice Chauvin, chercheur au Centre
national de recherches météorologiques, à Toulouse.
Pourquoi la température sur le globe semble-t-elle se stabiliser depuis quinze ans, malgré des émissions record de gaz à effet de serre ? Cette "pause", qui ne remet pas en question le réchauffement global à long terme, pourrait être liée à un refroidissement du Pacifique tropical, selon une étude publiée dans la revue Nature, mercredi 28 août.
La planète vient de vivre, en moyenne, sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures, en 1880 : la température moyenne mondiale, dopée aux émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, a grimpé de près d'un degré depuis la fin du XIXe siècle.
Pour le 333e mois consécutif, la température de la planète en novembre a été supérieure à la moyenne relevée pour la même période au cours du XXe siècle, d'après le bilan mensuel publié par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine. Une température mensuelle mondiale inférieure à la moyenne du XXe siècle n'a plus été observée sur Terre depuis le mois de février 1985.